La CLCV refuse le harcèlement téléphonique

Les appels intempestifs à objet commercial doivent être mieux régulés aujourd’hui par la puissance publique.

Alors que le démarchage téléphonique a repris de manière massive avec la crise sanitaire notamment sur les pompes à chaleur, comme la CLCV du Finistère a pu le constater ces derniers jours dans ses différentes permanences, les associations de consommateurs critiquent le projet de décret présenté par les pouvoirs publics au Conseil national de la consommation.

Si le démarchage est autorisé de 9 h à 19 h du lundi au vendredi et de 10 h à 18 h le samedi, soit 50 h par semaine, les consommateurs seront littéralement harcelés par les entreprises.

De plus, le démarcheur d’une même entreprise pourra appeler jusqu’à quatre fois au cours du même mois, soit une fois par semaine, une personne qui aura refusé la proposition commerciale au premier appel. Il ne s’agira plus alors de démarchage mais de harcèlement téléphonique !

La CLCV demande la réécriture totale de ce texte afin de protéger efficacement les consommateurs en dépassant le système Bloctel qui n’offre qu’une protection théorique, comme chacun peut s’en apercevoir, car si les opérateurs ont l’obligation légale de filtrer les numéros de leurs fichiers inscrits sur Bloctel, tous ne le font pas !

Rappelons qu’en janvier 2020, une pétition lancée par les associations de consommateurs avait rassemblé 450 000 signatures en sept mois !

Source : CLCV Finistère

Pour tout renseignement : finistere@clcv.org ou tél. 02 98 95 34 41.